Je ne mange pas 100% cru, ni 100% vegan, et ce pour diverses raisons, mais je trouverais dommage d'avoir à me justifier à ce sujet.
Je recommande vivement un mode alimentaire végétal, basé sur des produits non transformés, mais je n'aspire pas à devenir un genre de gourou du crudivorisme (ce mot est décidement trop moche) et le statut de "modèle" est un peu lourd à porter pour moi.
Donc manger un maximum d'aliments vivants, naturels, gavés de vitamines, d'enzymes et toussa : OUI. Mais vouloir être parfait et se frustrer pour sacrifier à un dogme : NON !
Bref, on me demande souvent quelles sont les choses "non raw vegan" que j'ai l'habitude de consommer.
Je pense que l'on peut les classer dans trois catégories :
Il y a beaucoup d'ingrédients de la cuisine crue que ne sont pas du tout raw ! Légèrement transformés ou cuits, ils font néanmoins l'objet d'une certaine tolérance parmi les raw foodistes. Camila Prioli en établit la liste dans son beau livre de recettes Cuisine Crue :
- Le sucre de coco
- Le sirop d'érable
- Les noix de cajou
- Le sirop d'agave
- L'huile de sésame grillée
- Les feuilles de nori grillées
- la levure maltée
- les purées d'oléagineux
- la pâte de dattes
Je range dans cette catégorie les aliments végétaux et sans gluten qu'il m'arrive de consommer plusieurs fois par semaine :
- le tofu
- les légumes cuits
- le quinoa
- les lentilles corail
- le riz / les feuilles de riz
- le pain sans gluten
- les pommes de terre
Ceux que je consomme de manière très occasionnelle, parce que j'en ai envie ou que cela s'inscrit dans un contexte social de partage.
Je limite au maximim leur consommation parce qu'ils ne correspondent pas à mes convictions éthiques et/ou au maintien de mon bien-être physique !
A savoir : les viennoiseries, le pain, le chocolat, les chips, le fromage (de brebis au lait cru de préférence), le poisson cru, l'alcool, le café.
L'essentiel quand on mange, c'est quand même d'y prendre du plaisir.
Cela ne veut pas dire que la gourmandise doit l'emporter sur l'éthique ou sur la santé, mais plutôt qu'il faut s'éduquer à s'éclater à manger des choses qui font du bien. C'est une ex-junkfoodiste qui vous le dit.
Le chemin peut être long mais je vous donne un petit raccourci : cette salade Cesar ! Riche, réconfortante, crémeuse, relevée...
Pour apprécier le kale à sa juste valeur quand on le consomme cru, il est important d'enlever sa tige coriace et de le masser. Oui oui !
C'est-à-dire qu'il faut le pétrir quelques minutes avec conviction dans un saladier, avec un peu d'huile et de tamari ou du jus de citron.
Cela permet de casser ses fibres filandreuses, de le rendre plus tendre et aussi plus digeste.
J'ai utilisé le tofu de la marque Taifun, vendu par deux "filets" et dont la version "A la japonaise" fait un substitut de poulet étonnant.
Vous pouvez vous en passer pour une salade 100% crue, qui ne le sera toutefois pas tout à fait, la faute aux noix de cajou et à la levure maltée donc :D
Les personnes intolérantes au gluten pourront remplacer la levure maltée par de la levure de riz.
Quelque soit l'option que vous choisirez, je suis sûre que cette sauce façon Cesar vous comblera de satisfaction !
On peut l'utiliser pour assaisonner bien d'autres verdures ou en réaliser une version épaisse (avec moins d'eau) pour un dip crémeux.
Pour 2 personnes
Pour la salade :
1. Laver le chou kale, ôter la tige des feuilles et les hacher finement.
2. Placer les feuilles hachées dans un saladier avec l'huile et le tamari. Masser le kale quelques minutes. Ajouter les tomates séchées et l'oignon hachés et réserver.
3. Couper le tofu en lamelles. Faire chauffer une poêle avec un peu d'huile d'olive et disposer les lamelles de tofu. Faire dorer une minute de chaque côté.
4. Placer tous les ingrédients de la sauce dans un blender et mixer jusqu'à l'obtention d'une consistance lisse.
Verser la sauce dans le saladier, bien mélanger, ajouter le tofu le cas échéant, et servir !
J'ai adapté cette recette du site FullyRaw.
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